MAGNUM: The Serpent Rings (2019)

Avec la régularité d'un métronome, Magnum nous propose son 21ème album studio... Intitulé « The Serpent Rings », il succède à l'excellent « Lost On The Road To Eternity », sorti il y a 2 ans ! Entre temps il y a eu encore un changement de « line-up ». Après le départ inattendu et quelque peu chahuté de Mark Stanway en 2016, c'est au tour de Al Barrow de quitter le navire car il vit aux États-Unis et cela gêne, semble-t-il, le bon fonctionnement du groupe anglais. Il est remplacé par Dennis Ward qu'on a connu au sein de Pink Cream 69, Unisonic et Place Vendôme entre autres. Il a l'avantage d'être un très bon bassiste et un excellent vocaliste, ce qui pourrait s'avérer utile pour soutenir les cordes vocales un peu fatiguées de Bob !

De toutes façons, on sait bien que Magnum c'est depuis toujours la paire Tony Clarkin/Bob Catley. Tony s'occupe de tout, de l'écriture à la production, des démos au mix final et bien évidemment de toutes les guitares... Bob pose sa voix sur le tout et cela donne un son unique et reconnaissable entre mille ! Ce nouvel album n'échappe pas à cette règle et il est dans la continuité des 20 albums précédents, tous aussi indispensables les uns que les autres. Le virage rock des Britanniques amorcé depuis plusieurs années se confirme, même si on retrouve toujours ces influences mélodiques ciselées. Les textes oscillent entre féerie, magie et sujets plus actuels et sociétaux comme l'écologie ou la religion qui tiennent à cœur à Tony. Le visuel de Rodney Matthews rappelle les opus classiques de Magnum comme « Chase The Dragon » ou « On A Storyteller's Night »...

Si vous aimez ce groupe, vous retrouverez dans « The Serpent Rings » tout ce qui a fait son succès, des mélodies accrocheuses, des sonorités hard rock et progressives et un son d'exception. Juste dommage qu'une fois de plus, Tony et sa bande ne viennent pas ici nous présenter ce nouvel album sur scène... Vous ne nous aimez plus les gars ?

Olivier Carle